Comment vaincre la peur de l’échec

Comment vaincre la peur de l’échec

Il faut oser l’échec. Lui seul permet de nous confronter au réel et à nos désirs profonds

e tromper, faire un flop, échouer peut s’avérer bénéfique, si trois conditions sont réunies: écarter tout déni de l’échec, distinguer l’échec de sa personne, prendre le temps de l’interroger. C’est ce que l’écrivain et philosophe Charles Pépin démontre dans son essai « Les vertus de l’échec » (Editions Allary, septembre 2016). Une attitude pas si fréquente en entreprise. Principaux points clés pour tirer le meilleur de ses plantages au travail (et ailleurs).

1. « Fast fail, fast track »

A l’opposé de notre culture française, les Américains pensent qu’il faut se dépêcher d’échouer (fast fail) plutôt que de chercher à réussir vite (fast track). Les personnalités qui ont réussi dans l’entrepreneuriat, le sport, la politique, les arts, ont tous connu et réfléchi à l’échec à leurs débuts, au moment des années de formation

C’est au cours de sa jeunesse qu’on apprend le plus vite, que l’on peut changer de regard. Ce qui évite de se retrouver sur des rails jusqu’à la retraite. Mieux vaut un échec précoce, rapide, rapidement rectifié, que pas d’échec du tout.

2. Mode pause

L’échec oblige à s’arrêter, non pas pour ne rien faire, mais pour écouter ce qu’il a à nous dire, de notre vocation, de nos choix, de nos comportements. Je suis en désaccord avec la psychologie-positive anglo-saxonne

 

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