Traumatisme

Traumatisme

Lors d’un traumatisme, la mémoire se retrouve désorganisée et l’enchainement des faits devient flou, difficile à reconstituer voire impossible, refoulé au point que plus rien n’émerge.

Pourtant ce sont bien souvent des souvenirs sensoriels qui remontent à la conscience. Une odeur, un bruit, une image, une sensation.

Chacun fait comme il peut pour survivre et tenter de se reconstruire. En refoulant le souvenir par exemple, mais le corps n’oublie pas et des comportements inappropriés se développent pour se protéger. Certains (es) fuient les situations qui pourraient rappeler de près ou de loin la situation traumatique passant à côté de leur vie, d’autres refoulent le traumatisme en créant des comportements sur-adaptatifs et puis il y a ceux ou celles qui se font revivre leur traumatisme comme des tentatives de réparation espérant un jour reprendre le contrôle d’une situation dont ils ont été victime.

Chacun, chacune fait comme il peut pour s’adapter, se réadapter, se réparer.

« Nous ne voulons pas vraiment savoir ce que les soldats endurent au combat. Nous ne voulons pas vraiment savoir combien d’enfants sont maltraités dans notre société, ni combien de couples – près d’un tiers – sombrent un jour dans la violence. Nous préférons penser que la famille est un havre protecteur dans un monde sans coeur et que notre pays est peuplé de gens éclairés et civilisés. » écrit Bessel Van Der Kolk dans son ouvrage Le corps n’oublie rien.

Pratiquer la pleine conscience calme le système nerveux sympathique. Apprendre à observer et à supporter ses réactions physiques est une condition essentielle pour revisiter le passé sans risque. Si on ne peut tolérer ce qu’on éprouve sur le moment, replonger dans le passé ne fera qu’aggraver la souffrance et le traumatisme. Le 1er pas consiste à s’autoriser à se concentrer sur ses sensations, sa respiration, ses pensées.

 

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